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Historique du préservatif ( Tirée du Journal 100% REGLO , 100% Jeune nº 014-Janvier 2002, p.4.)
A l'instar de tous les produits existant sur le marché, le préservatif a lui aussi une histoire. Mais l'histoire de ce produit, l'un des plus controversés du monde, contrairement à ce que d'aucuns pourraient être tentés de croire, est plus vieille que celle beaucoup de produits que nous connaissons.

Si je me permettais de poser une petite question aux personnes qui me lisent, celle de me dire à quand pourrait remonter la fabrication du préservatif, je parie que les réponses seraient très mitigées, et je pense aussi que beaucoup taperaient tout simplement à côté.

Si l'on vous demandait « entre le préservatif et le sida, qu'est-ce qui a vu le jour le premier », il y a risque de rencontrer des gens qui attribueraient le droit d'aînesse à la pandémie du siècle. Archi faux ! Car bien que vulgarisé ces dernières décennies à cause de la montée galopante des maladies sexuellement transmissibles et du VIH/Sida, le préservatif n'est pas né de la dernière pluie ; il est l'ancêtre du sida. Il fait son chemin depuis 2000 ans environ avant Jésus Christ.

A ses débuts, il est utilisé comme moyen de contraception, et est fait à base de lin, trempé dans du lait et imbibé d'antiseptiques.

En 1564, l'anatomiste italien Gabriel PHALOPPE invente les premiers condoms en fourreau de toile de lin pour se prémunir contre la syphilis.

Au 17 ème siècle, les Anglais remplaceront le fourreau de toile par l'intestin de mouton. Ces condoms vont très vite montrer leurs limites ; ce qui poussera bien sûr les chercheurs à étendre la gamme de matières utilisées aux peaux, vessies et boyaux d'animaux comme les moutons, les bœufs, les porcs, de la même manière que ceux qui sont généralement utilisés pour l'emballage des saucissons. Mais très tôt, le problème de la résistance de ces condoms fait surface. D'où l'apparition d'un genre particulier de préservatifs contraceptifs fabriqués grâce au caoutchouc incorporé au soufre entre 1843 et 1844.

Témoins de l'efficacité de ce produit, de nombreux couples en demandent en grand nombre. Ainsi donc, dès 1930, la commercialisation massive des condoms est effective. A ces derniers, on adjoint du latex liquide en vue de les rendre beaucoup plus résistants. Entre temps, Flemming a découvert la pénicilline, laquelle traite efficacement les maladies sexuellement transmissibles.

Aussi, d'autres moyens de contraception comme le diaphragme, le stérilet, les implants, (...) sont-ils mis au point. L'utilisation du condom devient alors moins courante bien qu'il soit fait en latex de caoutchouc.

Enfin, la décennie 1980-1990 constitue une étape importante dans l'histoire du préservatif avec la prise de conscience de l'existence du VIH/Sida et l'adoption du condom comme moyen efficace de prévention de cette pandémie.

Prend alors forme la vulgarisation du préservatif « new look » que nous connaissons aujourd'hui et qui a trois parties principales : un réservoir qui permet de recueillir le sperme, une partie centrale et une partie supérieure qui maintient le condom sur la racine ou la base de l'organe sexuel masculin.

Le préservatif masculin est généralement à base de latex fin.

Le préservatif, à l'instar de tout produit existant sur le marché, nécessite absolument un certain nombre de conditions à observer par ses utilisateurs, avant d'espérer en tirer le maximum de satisfaction.

Comment porter correctement le préservatif ? ( Tiré de l'ouvrage « Le Préservatif au Banc des Accusés (Essai de plaidoyer en faveur d'un incompris de la société) », écrit par Guy BONGONGO IYANANGA , paru aux Editions Edilivre, novembre 2007, Paris.

Qu'arrivera-t-il à un conducteur qui, pour se servir de son véhicule, se propose de remplir le radiateur du carburant et le réservoir de l'eau ? Qu'arrivera-t-il à un gentleman qui, pour porter ses chaussures, préfère interchanger les deux demi-paires gauche et droite ? Qu'arrivera-t-il à une personne qui voudrait tirer le maximum de froid avec l'aide de son climatiseur, mais qui ne prend pas soin de fermer systématiquement toutes les issues de la maison ?

Ainsi que nous pouvons nous en rendre compte, il y a pour toutes choses un certain nombre de conditions préalables qu'il faille observer pour que tout ce que nous entreprenons, nous procure le maximum de satisfaction. Le préservatif, ainsi que nous pouvons le comprendre, n'échappe pas à cette règle d'or.

D'ailleurs, dans la quasi majorité des emballages des préservatifs, à l'instar de tout autre produit pharmaceutique ou parapharmaceutique, il y est toujours inséré une notice très didactique qui montre, souvent avec des images à l'appui, comment on peut utiliser correctement ce produit pour un maximum d'efficacité.

En lisant les notices de différentes marques de préservatif que j'ai rencontrées dans mes recherches, il y a des étapes qu'il conviendrait d'observer en matière du port du préservatif.

Dans les exigences de l'exercice de notre travail, mes collègues et moi, avions de temps en temps l'habitude de soumettre non seulement la population, mais surtout nos groupes cibles, à cet exercice du port correct du préservatif. Et là, je dois vous avouer que beaucoup, de ceux-là même qui n'auraient pas pu ne pas se le permettre, ne savaient pas comment porter correctement le préservatif.

a) La bonne conservation
Le préservatif, à l'instar de tout autre produit existant sur le marché, exige un certain nombre de conditions de conservation, en fonction bien entendu des spécificités techniques qui lui sont intrinsèques.

Ainsi, la bonne conservation du préservatif consiste à l'acheter dans des endroits appropriés, propres, bien éclairés, à l'abri des rayons solaires. Pour ce faire, la température moyenne dans laquelle le préservatif doit être gardé, ne doit pas dépasser 35º. Il ne doit donc pas se poser des problèmes de chaleur et d'humidité.

Il est donc demandé à tous les vendeurs du préservatif de respecter de manière scrupuleuse les conditions de la bonne conservation des préservatifs au sein même de leurs structures de distribution. C'est aussi à la fois un droit légitime et même un devoir pour les acheteurs utilisateurs, de toujours bien vérifier la conformité de ces conditions, avant toute décision d'achat. Sinon, dès le départ, les autres étapes ne serviront à rien du tout.

b) Le moment du port
Le seul moment le plus indiqué du port du préservatif, c'est absolument celui où les deux partenaires sexuels se décident effectivement d'entreprendre les rapports sexuels, c'est-à-dire quand l'organe sexuel de l'homme est en érection. Il n'est donc pas bon de porter le préservatif beaucoup de temps avant la réalisation effective des rapports sexuels.

c) L'ouverture de l'emballage interne
L'emballage interne des préservatifs est si sensible qu'il convienne de ne pas l'ouvrir de n'importe quelle manière. Beaucoup de gens ont en effet l'habitude de se servir de leurs dents, de leurs ongles, des objets tranchants comme les lames de rasoir ou les paires des ciseaux, pour ouvrir les emballages internes de leurs préservatifs. Cette manière de procéder n'est pas indiquée dans la mesure où, il est très possible que le préservatif lui-même puisse se déchirer en même temps que son emballage, avant même de le porter, et bien entendu, à l'insu de son utilisateur.

La bonne manière de s'y prendre est d'exploiter les encoches que les producteurs ont prévues, pour ouvrir ou déchirer soigneusement l'emballage. La présentation de ces encoches dépend cependant d'une marque de préservatif à une autre.

Il y a en effet, des marques des préservatifs qui contiennent des encoches sur les quatre contours de leurs emballages internes ; il y en a aussi d'autres qui n'en contiennent que sur quelques contours ; il y en a enfin d'autres, les plus rares d'ailleurs, qui n'en contiennent que sur un seul contour.

Mais, en dépit de toutes ces différences qui peuvent caractériser la présence des encoches sur les emballages internes des préservatifs, toutes marques confondues, le principe reste le même. Il est juste question de prolonger les encoches à l'aide du pouce et de l'index des deux mains, et en quelques secondes, le préservatif s'ouvre très facilement.

d) Certaines vérifications préalables
Les vérifications dont il est question ici, concernent essentiellement la date de péremption, ainsi que la présence du lubrifiant.

En effet, à l'instar de tout produit, le préservatif est déclaré impropre à la consommation à sa date d'expiration.

Mais, compte tenu du fait qu'il est un produit d'achat courant, et que son délai de validité est généralement de 5 ans en moyenne à partir de la date de sa fabrication, il est plus que rarissime bien entendu de rencontrer sur le marché, des préservatifs qui aient déjà atteint leur expiration.

Ce problème arrive donc très souvent suite à des perturbations liées au déficit et à l'inefficacité des structures de distribution dans le chef non seulement des importateurs, mais aussi et surtout dans le chef des vendeurs de ce produit.

A cela, il conviendrait également d'ajouter le non respect de certaines règles élémentaires de la gestion des stocks. A cet effet, la formule FIFO serait la plus indiquée dans la mesure où elle permet que les lots des préservatifs en stock, soient évacués progressivement en fonction de leur date d'entrée dans le stock, liée à la logique du respect de leur date de fabrication.

Une autre vérification tout aussi importante avant de porter le préservatif, est celle de la présence du lubrifiant.

En effet, les rapports sexuels avec préservatif ne permettent pas que les sécrétions génitales de l'homme facilitent la pénétration vaginale ainsi que le déroulement même de l'acte sexuel. Ainsi donc, la présence du lubrifiant sur le préservatif permet justement de faciliter cette lubrification extrêmement nécessaire, aussi bien pour le déroulement harmonieux de l'acte sexuel, que pour son accomplissement.

Hormis cette fonction essentielle, le lubrifiant joue également un grand rôle dans la conservation même du préservatif.

Comme nous le savons, le préservatif est un produit constitué essentiellement en latex fin. La présence du lubrifiant est d'une extrême importance pour que durant tout le temps que le préservatif ne serait pas utilisé, il ne puisse en aucun moment se coller éventuellement à l'emballage interne qui l'enveloppe.

Enfin, je voudrais ici souligner que la présence du lubrifiant permet au préservatif de ne pas se déchirer lors des rapports sexuels.

Ceci étant, un préservatif qui n'a donc pas de lubrifiant, ne devrait en principe pas être utilisé, car il ne garantit pas à proprement parler la protection, en raison essentiellement de sa probabilité de se déchirer.

e) Le déroulement sur l'organe masculin
Après avoir sorti le préservatif de son emballage, l'une des étapes les plus importantes, c'est le port effectif. Et en cette matière, la plus grosse erreur que nous commettons, c'est de ne pas pincer le bout ou la tête du préservatif. Il faudrait absolument le faire, d'autant plus que c'est une opération qui consiste à évacuer l'air contenu dans ce bout ; ce dernier a comme finalité, de recueillir le sperme bien entendu, pendant l'éjaculation.

Il est donc indiqué de pincer le bout du préservatif avec le pouce et l'index d'une main, de sorte que l'autre main puisse bien entendu s'occuper du déroulement effectif jusque sur la base de l'organe sexuel de l'homme.

f) Les formalités finales
C'est tout ce que nous devons observer comme comportement après l'accomplissement de l'acte sexuel avec préservatif. Il convient donc de se retirer du corps de la femme avant que l'organe sexuel ne redevienne flasque. Ceci éviterait au préservatif de rester éventuellement dans le corps de la femme.

Ensuite comme dernière formalité, l'homme ôtera le préservatif soigneusement comme il l'a porté, avant de faire un nœud pour ne pas répandre son contenu. La dernière recommandation, c'est naturellement, le jeter dans des endroits appropriés, c'est-à-dire, en dehors de la portée des enfants qui, en vertu de leur curiosité, et de manière tout à fait innocente, peuvent toujours, qui sait, en faire d'autres usages.

En outre, les principes élémentaires de savoir vivre et surtout de l'hygiène devraient logiquement nous interdire de jeter des préservatifs utilisés à la rue ou à la place publique. Mais, malheureusement, cette observance semble ne pas être de mise dans notre société.

Le préservatif féminin est en polyuréthane

• On peut remarquer que ce préservatif possède deux anneaux, un anneau externe qui doit rester en dehors du vagin, et un anneau interne qui est nécessaire pour la mise en place du préservatif dans le vagin, cet anneau interne doit être bien au fond de l'utérus.

• Une fois que le rapport sexuel est terminé, le fait de tourner l'anneau externe autour de l'axe du vagin permet de fermer le préservatif et éviter l'écoulement du sperme pendant la manœuvre du retrait du préservatif.

Moins médiatisé, le préservatif féminin qui constitue une alternative au préservatif masculin est pourtant idéal et fait oublier les inconvénients de son confrère masculin. Plus résistant, sans latex, plus confortable notamment pour l'homme, il se place à l'intérieur du vagin même plusieurs heures avant le rapport sexuel.

Légèrement plus compliqué à placer que le préservatif masculin, un peu d'entraînement devrait arranger cela… Nous parlons ici des femmes.

Comment porter le préservatif féminin ? Après avoir vérifié la date de péremption et après s'être assuré des conditions de sa conservation, ouvrez l'emballage avec délicatesse pour ne pas le déchirer. Mettez-vous dans une position confortable : couchée, assise, ou debout avec un pied posé sur une chaise. Insérez l'anneau intérieur bien au fond du vagin, contre le col de l'utérus et placez l'anneau extérieur convenablement à l'extérieur du vagin, de sorte qu'il puisse envelopper les grandes lèvres vaginales. Le principal obstacle à son acquisition reste son coût élevé.

Lors d'une relation sexuelle, seuls les préservatifs , qu'ils soient masculins ou féminins, protègent du VIH et des principales infections sexuellement transmissibles. Les préservatifs doivent être utilisés lors de tout rapport sexuel avec pénétration (peu importe que cette pénétration soit vaginale, anale ou buccale), avec un partenaire séropositif ou celui dont le statut sérologique est inconnu.

Même si le préservatif existe en deux versions, lors d'un rapport sexuel, les deux partenaires ne peuvent pas utiliser à la fois, chacun son préservatif. Il n'est pas non plus conseillé qu'un partenaire, pour quelque raison que ce soit, utilise deux préservatifs à la fois.

Par rapport à la transmission par la voie sanguine : Il est ici question d'éviter que le sang infecté, puisse être versé dans notre organisme. Lors de la transfusion , tout doit être mis en œuvre pour que le sang qui fait l'objet de la transfusion soit préalablement testé et qu'il ne soit pas infecté à VIH.

Pour ceux qui font usage à des drogues injectables, les tatouages, des scarifications, etc…, loin de nous la prétention de les juger, il est juste question de veiller à ce que les seringues, les aiguilles ou autres objets tranchants auxquels on recourt pour ces opérations, ne soient pas souillés ou préalablement utilisés par une ou des personnes séropositives.

Par extension, nous intégrons dans ce registre tous les autres cas d'usage des objets tranchants dans leur généralité. Il s'agirait par exemple des lames de rasoir, des limes à ongles pour les filles, et de beaucoup d'autres pratiques sociales où il est fait état de l'utilisation collective des objets tranchants.

Par rapport à la transmission de la mère à l'enfant : D'une manière générale, il est déconseillé à toute femme séropositive de tomber enceinte. Mais, en cas de grossesse, actuellement, les traitements disponibles alliés à une césarienne programmée ont réduit ce taux à 1% . Les résultats sont plus mitigés dans les pays en voie de développement , le risque de transmission postnatale diminuant grâce à l'utilisation de la Névirapine jusqu'à 13 % selon HIVNET012, 18 % selon QUAGHEBEUR et al. En dernier lieu, il est déconseillé à une femme séropositive d'allaiter son enfant au sein.

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